samedi 1 mars 2014

2ème article de ma feuille de choux (et fin......)

Grande confusion en moi se percute en dedans de mon coeur, mes appels à l'aide, parce que je sentais, que dans le débat ambiant, il est important,  de diffuser le message des dormeurs vigilants, comme celui qui est sur la sellette et que d'aucun nomme sans conscience.
Je peste en ce moment en dedans de moi.  Je peste, comme un qui se positionne en vivant, oui je suis VIVANT, et je ne permettrai à personne de dire que ma vie a moins de sens qu'une autre.
Oui je suis vivant, et même si en apparence, pour certains, je suis une conscience éteinte  :
       Je veux hurler à Messieurs : les juges, les médecins,  les chercheurs de tous poils, que la conscience ne se limite pas à la parole, aux gestes, que la conscience peut ne pas se manifester et être néanmoins présente.
Je hurle ma douleur

         Je veux hurler, que je suis sur mon chemin de vie, que je suis un homme.
Je ne veux pas en parler au nom de tous ceux, qui comme moi vivent un coma vigile ou pas, mais au moins en mon nom à moi.
Je veux dire ma vie a un sens.
Ma vie n'est pas confortable ni jolie à regarder, je ne fais pas bien propre sur la photo, je ne vais pas souvent manger au resto, ni ne peux aller faire mes courses avec la masse dans les grands magasins.  Je ne peux plus donner ma force de vie au travail pour gagner mon pain ; néanmoins,  je suis encore en vie, aujourd'hui,   grâce à la médecine, grâce a tous ceux qui me soutiennent et m'aident, medecins ,  infirmieres, parents et amis et gouvernements.
Je peux vous dire que celà me demande des efforts, et ce n'est pas parce que celà n'a pas de sens, non je suis là parce que j'ai encore des choses à faire, dire, partager; même si je n'ai pas la parole, que mes gestes ne peuvent accomplir ma volonté,  que je ne décide rien pour moi, dans le silence de mon coeur je tisse des liens vers le silence de vos coeurs.
Je souhaiterais que celà soit reconnu et honoré,  non pas pour que l'on me remercie, je n'ai que faire des mercis,  :
Pour que l' on réhabilite ce peuple la, les sans visages que l'on prend pour des légumes.
Notre conscience est là,  je vous le dis, et dans nos coeurs palpite une
CONSCIENCE D'AMOUR.

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